L’alimentation anti-stress selon la naturopathie

La nutrition anti-stress selon la naturopathie.

La naturopathie permet d’optimiser les fonctions vitales de l’organisme face au stress.

Les troubles de l’humeur, du sommeil et de la digestion font partie des premiers signes à prendre en compte lors du bilan de vitalité proposé en naturopathie.

La complémentation en nutriments est un réel soutien si nous modifions nos habitudes alimentaires , en revanche une supplémentation de vitamines et de minéraux n’aura pas d’efficacité si l’hygiène de vie n’est pas prise en charge.

Afin d’éviter les fringales, il est judicieux de manger des aliments à index glycémique bas comme le riz complet et les légumineuses telles que les lentilles. Optez pour des fruits frais de saison, à consommer en dehors des repas plutôt que des jus où des smoothies.

 

Zoom sur les neurotransmetteurs :

 

Nous pouvons constater qu’une alimentation équilibrée en apport de protéines, de glucides et d’acides gras est fondamentale pour assurer la production de la dopamine, de la noradrénaline, du GABA et de la sérotonine.

Les œufs sont nécessaires pour l’apport des acides aminés essentiels que nous ne synthétisons pas dans l’organisme et sont parfaitement assimilables lorsqu’ils sont servis à la coque.

Les vitamines, les minéraux et les oligo-éléments sont essentiels au métabolisme et à la synthèse (fabrication) de ces neurotransmetteurs. Une hygiène de vie négligée associée au stress quotidien aura tendance à épuiser les réserves de l’organisme jusqu’à ce que celui-ci ne soit plus en capacité à fabriquer suffisamment ces molécules.

La synthèse de la dopamine et de la noradrénaline :

Pour fabriquer de la dopamine et de la noradrénaline, notre organisme a besoin d’un apport de deux acides aminés : la tyrosine et la phénylalanine.

Nous synthétisons ces deux acides aminés à partir des sources de protéines que nous mangeons et grâce à l’intermédiaire d’enzymes et de cofacteurs comme la vitamine B9 et B12, le magnésium et le fer.

Les précurseurs de dopamine sont principalement dans les légumineuses comme les pois chiches, le soja, les œufs et les laitages mais aussi dans les arachides.

La synthèse du GABA : l’acide gamma-aminobutyrique .

La glutamine, la leucine et l’isoleucine (acides aminés) ainsi que la vitamine B6 sont les précurseurs du GABA.

Les fromages, les oléagineux comme les noisettes et les amandes, les levures et les légumineuses, les brocolis, les épinards, les châtaignes, les pommes de terre et le riz ainsi que les viandes et les poissons sont riches en précurseurs de GABA.

La synthèse de la sérotonine :

La sérotonine est fabriquée à partir du tryptophane (acide aminé), de la vitamine B6, B3 et du magnésium. Ces précurseurs se trouvent dans les laitages, les viandes et les poissons ainsi que dans le soja ,l’avocat , les noix les dattes.

Cliquez pour en savoir plus sur la biologie du stress et les neurotransmetteurs

Zoom sur  les antioxydants :

Le stress quotidien augmente l’oxydation et le vieillissement cellulaire, ainsi que  la production de radicaux libres.

Un terrain oxydé engendre de multiples sources d’inflammations dans l’organisme. Le système cardio-vasculaire  y est particulièrement exposé.

D’après certaines études, les antioxydants réduiraient également les risques de cancers et des cataractes.

Une alimentation variée, riche en fruits et légumes de saison et d’origine biologique permet d’apporter une quantité régulière d’antioxydants.  Ces derniers s’apparentent à la famille des polyphénols, des caroténoïdes et à certaines vitamines comme la vitamine A, C, E, le sélénium et le zinc.

Parmi les polyphénols, on peut citer les flavonoïdes que contiennent le thé, le raisin rouge et les agrumes.

Ainsi que les anthocyanes que contiennent les myrtilles, le cassis, la framboise, la canneberge et les baies de sureau.

Les caroténoïdes contiennent aussi de nombreux antioxydants tels que le bêtacarotène dans les carottes et le lycopène dans les tomates ou encore la lutéine et la zéaxanthine dans les épinards.

Zoom sur les omégas 3

Des apports réguliers d’oméga 3 à base de poissons gras tels que le saumon sauvage, les sardines, les maquereaux, les harengs contribuent aux bonnes fonctions du système nerveux.

Les algues et les huiles végétales de colza, de noix, de lin  ainsi que les graines de chia, sont également sources d’oméga 3.

Les oléagineux comme les amandes, les noix, les noisettes sont des incontournables en cas de collation vers 17h.

Leur index glycémique est bas et ils sont riches en phytostérols (lipides végétaux), en  fibres et en magnésium. Ces petits encas, lorsqu’on les consomme en une quantité modéré (et non salée !), permettent de préserver le système nerveux et le système cardio-vasculaire.

 

 Zoom sur les oligoéléments:

Les oligoéléments sont infiniment petits et pourtant indispensables à notre organisme.

Les oligoéléments sont essentiels au métabolisme des lipides, des glucides et des protéines.

Le zinc comme le sélénium sont impliqués comme coenzymes dans les processus complexes de la production d’énergie et de régénération cellulaire.

Le chrome et le manganèse interviennent dans le maintien de la glycémie.

L’iode contribue au développement du système nerveux durant la période fœtale et  à la fabrication des hormones thyroïdiennes.

Le cuivre intervient dans de multiples processus comme celui de la fabrication des globules rouges, les croissances des os et le maintien cartilage. Il est aussi reconnu pour soutenir les fonctions immunitaires.

On retrouve ces oligoéléments en grande quantité dans les fruits de mer, les poissons, les œufs et les abats mais aussi dans les levures, les céréales complètes et les légumineuses.

Certains oligoéléments comme le zinc sont très fragiles à la cuisson, d’où les préconisations en naturopathie de manger des crudités ( surtout l’été) et de favoriser la cuisson douce à la vapeur. Pour les intestins plus fragiles,  les jus de légumes à l’extracteur permettent une meilleure absorption de ces oligoéléments dans l’organisme.

 

contactez-moi

L’alimentation méditerranéenne est reconnue mondialement pour ses effets bénéfiques sur la santé. Elle se caractérise par une grande diversité d’aliments végétaux ainsi qu’une consommation modérée de produits animaux. Mais il ne faut pas oublier sa dimension sociale et culturelle car elle s’intègre dans un art de vivre et non pas que dans nos assiettes.

1. Définition et Origine

L’alimentation méditerranéenne regroupe les pratiques alimentaires traditionnelles des pays bordant la mer Méditerranée. Ces pays partagent des caractéristiques culinaires communes malgré leurs différences culturelles et religieuses. Elle est fondée sur des aliments disponibles localement et une culture de consommation respectueuse de la saisonnalité. L’huile d’olive en est un ingrédient central, accompagnée de céréales, légumes, fruits, légumineuses, herbes, et vin rouge consommé modérément.

2. Historique du Concept

Les travaux pionniers d’Ancel Keys dans les années 1950 ont montré un lien entre ce modèle alimentaire et une faible prévalence des maladies chroniques dans le sud de l’Italie et en Crète.

Dans les années 1990, l’OMS reconnaît officiellement ses bénéfices. Depuis, le régime méditerranéen a été intégré dans les recommandations nutritionnelles de nombreux pays.

3. Caractéristiques Générales

  • Une ration équilibrée : riche en aliments végétaux, pauvre en graisses saturées.
  • Des aliments frais et de saison, souvent produits localement.
  • Une utilisation abondante d’herbes, épices, ail, oignon.
  • Une faible consommation de viande rouge et de produits transformés.
  • Une cuisson variée : vapeur, grillé, mijoté, friture modérée à l’huile d’olive.
  • Des repas pris dans un cadre convivial, souvent en famille ou entre amis.
alimentation mediterraneenne-1

4. Groupes d’Aliments

4.1 Céréales

Les céréales complètes sont à la base de la ration : blé, riz, orge, maïs, seigle. Riches en fibres, glucides complexes, vitamines B et minéraux, elles procurent une satiété durable et régulent la glycémie. Associées aux légumineuses, elles offrent un profil protéique équilibré.

4.2 Légumineuses

Pois chiches, lentilles, haricots secs, fèves… Elles apportent des protéines végétales, fibres, fer, magnésium. Elles complètent parfaitement les céréales et remplacent avantageusement la viande dans de nombreux plats. Peu grasses, elles sont idéales pour prévenir les maladies cardiovasculaires.

4.3 Légumes

Les légumes sont omniprésents : tomates, aubergines, courgettes, poivrons, oignons, artichauts, etc. Riches en fibres, antioxydants, vitamines (A, C, K), ils favorisent la digestion, renforcent l’immunité et luttent contre le vieillissement cellulaire.

4.4 Fruits

Abricots, figues, agrumes, raisins, melons, grenades… Sources majeures de vitamines (C, A), minéraux, fibres et antioxydants. Ils sont consommés frais ou secs, parfois en dessert, ou intégrés à des plats sucrés-salés.

4.5 Huile d’Olive

Utilisée pour assaisonner, frire ou conserver, l’huile d’olive vierge extra est riche en acides gras mono-insaturés (acide oléique), en vitamine E et en polyphénols. Elle protège les artères, régule le cholestérol, et possède des propriétés antioxydantes

4.6 Produits Laitiers (Chèvre et Brebis)

Yaourts fermentés, les fromages frais : riches en protéines, calcium, vitamines D et A. Plus digestes que les produits laitiers de vache, ils font partie intégrante de la ration, souvent intégrés aux plats cuisinés.

4.7 Viande et Poisson

La viande rouge est consommée avec modération, surtout ovine ou caprine. Le poisson, en particulier gras (sardines, maquereaux, thon), est préféré. Il apporte des oméga-3, vitamines D et B12, et contribue à la prévention cardiovasculaire.

4.8 Ail, Aromates et Épices

L’ail est reconnu pour ses vertus antimicrobiennes, cardiovasculaires et antioxydantes. Il est utilisé cru ou cuit. Romarin, thym, basilic, coriandre, safran, cumin… parfument les plats tout en stimulant la digestion et en apportant des bienfaits santé.

4.9 Vin Rouge

Modérément consommé au cours des repas, le vin rouge contient des polyphénols, tanins et resvératrol. Ces antioxydants protègent les parois vasculaires et régulent le cholestérol. Il illustre le « paradoxe français » : faible mortalité cardiovasculaire malgré une alimentation riche.

5. Effets sur la Santé

  • Réduction du risque de maladies cardiovasculaires
  • Prévention de certains cancers (colon, estomac, sein)
  • Amélioration de la longévité et du vieillissement en bonne santé
  • Effet protecteur contre l’obésité et le diabète de type 2
  • Meilleure santé digestive et réduction de l’inflammation chronique

👉 CONCLUSION

L’alimentation méditerranéenne est bien plus qu’un modèle nutritionnel : c’est une culture alimentaire. Elle s’inscrit dans un mode de vie global incluant activité physique, respect de la nature et convivialité. Ses effets positifs sur la santé sont largement prouvés, et sa diversité culinaire en fait un modèle durable, savoureux et équilibré.